Galoubet A rime avec innovation dans le domaine de la reproduction en étant l'un des premiers étalons à être utilisé en insémination artificielle en 1981. Malgré les doutes initiaux et les coûts élevés, la première génération fut déjà exceptionnelle avec notamment Quick Star et Qredo de Paulstra.
L’année suivante, en 1982, Galoubet A, n’eu pas le droit de servir de juments, donc aucun poulain en 1983 ! La situation se débloque en 1983 permettant à Galoubet A d'engendrer la très fructueuse génération « S » en 1984 : Sophie du château, Scala Rouge, Saphir Rouge II, Si Jolie II, Skippy II, ... Quand ces poulains là sont nés, ils étaient des phénomènes de foire et « étonnement normaux ». Seuls, les éleveurs ouverts d'esprit et avant-gardistes ont été emballés par l’utilisation de Galoubet A en 1981 et 1983, bien leur en a pris. Avec le recul des années, c’était une évidence, mais pas dans le contexte de l’époque.
Galoubet A
Lassé de toutes les difficultés administratives et du dénigrement continu de l’époque, Mr Pellegrin décide de syndiquer son étalon et ainsi, Galoubet A, part fin 1983 à Hamilton Farm aux USA. La pratique de la syndication étant utilisée dans le monde des courses mais peu ou prou pour les chevaux de sport. Dernière innovation pour Galoubet A, la mise ne place en 1988 d’un « pont aérien » entre les USA et la France pour envoyer le semence réfrigérée par avion (semence non congelable selon les normes des années 80), un certain Baloubet du Rouet naîtra ainsi en 1989.
L'héritage de Galoubet A est immense, il s'inscrit dans la durée et est toujours d'actualité. Parmi les plus récents:
L’innovation a toujours bousculé les codes, les conventions. Seuls, les précurseurs ont tracé leur voie.
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Auteur : Lionel Saivres